C’est un feuilleton judiciaire de toutes les ampleurs qui est traité avec une certaine rapidité qui ne dit point son nom. Arrêtés en moins d’une semaine, les choses s’accélèrent au niveau du Tribunal de Première Instance de Dixinn. Les leaders du Front dont le procès s’est ouvert cette semaine, se poursuit ce vendredi 18 octobre 2019 dans les locaux de la même juridiction, observe de près un journaliste de Globalguinee.info.
Poursuivis pour »Actes et Manœuvres de nature à troubler l’ordre public » alors qu’ils appelaient à une manifestation contre un troisième mandat pour le Président Alpha Condé, le procureur de la république près le TPI de Dixinn a requis une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement assorti d’une amende de 2 millions de francs guinéens, contre les ténors du Front national pour la défense de la constitution, contre Abdourahmane Sanoh, Ibrahima Diallo, Bill de Sam, Abdoulaye Oumou Sow, Sékou Koundouno, Bailo Barry, Bobi Baldé.
Sauf que, Sidy Souleymane Ndiaye demande au tribunal de renvoyer Mamadou Sanoh, jeune frère du coordinateur national du FNDC, à des fins de poursuite.
Les avocats de la défense contre-attaquent…
A la suite de cette réquisition du Procureur, la parole est revenue aux avocats de la défense pour leurs plaidoiries. Les hommes en robe noir ont plaidé pour une relaxe pure et simple de l’ensemble des prévenus pour délit non constitué, en application de l’article 544 du code de procédure pénal.
Les avocats des leaders du Front anti troisième mandat, ont ensuite dénoncé ce procès qu’il qualifie de ‘’procès de la honte’’. Selon Me Pépé Lamah, l’appel à manifester est un droit constitutionnel.
A suivre…
Alpha DAF