A l’ouverture des travaux des états généraux de la décentralisation et du développement local, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Général Bouréma Condé, a tenu un discours. Discours dans lequel, il affiché la mission, les rôles que doivent jouer les élus locaux et les maires après leur installés dans leurs fonctions respectives.
Selon le ministre Bouréma Condé, en acceptant l’organisation des états généraux de la décentralisation et du développement local, avec la participation de tous les acteurs concernés par la mise en œuvre du processus le Président de la République entend démontrer une fois encore, la détermination de son Gouvernement, à œuvrer pour la promotion de la démocratie participative, et de la Gouvernance locale. Extrait…
Il n’est pas superflu de rappeler, que le développement de notre pays, passe par le plein épanouissement du citoyen à la base, au travers des dimensions politiques, économiques, sociales, et culturelles qui sont les siennes. C’est le crénom qui nous a amenés à faire de la politique nationale de la décentralisation le cadre idéal d’expression de la pleine citoyenneté partant de voie idéale d’aboutissement au développement durable des communautés à la base. Cette option, après plus d’une décennie d’hibernation de la démocratie de proximité, rendant de facto illégaux et illégitimes les conseils locaux, a été conforté garce à monsieur le président de la République d’une part, par l’organisation des élections communales du 4 février 2018 sur l’ensemble du territoire national et d’autres part, par la dynamique démocratique imprimée à la crédibilité du processus. Aujourd’hui, Monsieur le président de la République, toutes les 342 collectivités locales soit 38 communes urbaines et 304 communes rurales, disposent d’exécutifs locaux, installés et fonctionnels.
Ainsi, la tenue de ses élections, et la mise en place des exécutifs municipaux, constituent désormais une garantie de légitimation des politiques publiques locales du développement décentralisé.
Depuis 1985, la politique de décentralisation s’est enracinée dans notre pays comme le modèle d’administration, le plus apte et le plus efficace pour lutter contre la pauvreté. Le constat factuel le prouve à suffisance. Parce que cette politique permet, de choisir démocratiquement leurs élites dirigeantes, et à partir du potentiel local, avoir la liberté d’opérer le choix de model de développement, en définissant à souhait, leurs besoins prioritaires grâce au diagnostic participatif communautaire.
Un élu, est l’expression d’émanation d’une volonté locale manifestée dans les urnes. Quant aux maires, plus spécifiquement, ils sont les relais qui incarnent et consolide la république sur le terrain. Ils ne sont ni partisans des causes politiques et politiciennes. Dans l’exécution de leurs missions de service public, les maires ont une obligation de traitement équitable et d’équité en vers tous les citoyens sans exclusive. Ils sont des agents publics au service des populations dans leurs diversités d’opinion et de conviction. Les maires sont garant du renforcement de la paix, et de la gestion locale. De l’unité nationale, de la sécurité des personnes et de leurs biens. De la tranquillité publique, et de la construction d’un climat serein, de coexistence pacifique, entre les différentes composantes sociales du territoire communale. Ils sont aussi, les principaux acteurs de la conduite du développement participatif endogène de la commune. En s’appuyant sur l’effectivité du transfert des compétences et les moyens que sous-tendent les politiques publiques. Les maires faciliteront l’atteinte des objectifs de développement durable par l’accès des populations aux services essentielles de base, dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique communautaire, des pistes rurales, de l’assainissement (et…).
Comme nous le savons, la fonction de maire exige des capacités et des valeurs de justice sociale, favorisant l’émergence d’une économie locale source de revenu et créatrice d’emploi, et de richesse. Cela suppose naturellement, qu’ils ont obligation de se positionner en prestataires impartiaux de service public. Le maire se distingue par la culture de la bonne Gouvernance locale, en respectant les principes de participation, d’équité, de transparence, et surtout de redevabilité vis-à-vis des populations qui ont grand besoin d’information sur la gestion des affaires locales.
Les maires doivent également, s’approprier du fait intangible que les collectivités locales, en tant que démembrement de l’Etat, sont soumises dans leur administration et autonomie de gestion au principe de l’exercice de la tutelle, du contrôle de l’égalité et bénéficié de l’appui conseil et de l’accompagnement des représentants de l’Etat.
Il faut donc se mettre à l’évidence, que la fonction de maire, loin d’être une sinécure lucrative faite de mondanité est plutôt contraignante et assujettie le maire à des obligations quotidiennes.
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