Articles

Dernière minute : l’inter-centrale maintient sa grève et accepte de revenir à la table de négociations...

шаблоны сайтов
joomla

C’est une information de dernière minute ! L’inter-centrale CNTG-USTG décide de maintenir sa grève générale illimitée et accepte de revenir à la table de négociations pour engager de nouvelles discussions avec le gouvernement de Kassory Fofana. C’est le fruit de la rencontre avec le médiateur de la République ce mercredi 25 juillet 2018, à la bourse du travail.

A en croire le secrétaire adjoint de la CNTG, Mamadou Mansaré, cette énième rencontre avec le gouvernement vise à échanger sans tabou, sur le budget de l’Etat, son train de vie, tout en mettant la nation devant. « Et c’est à partir de là que nous allons négocier », fait-il comprendre au sortir de leur entretien avec Mohamed Saïd Fofana, et Hadja Rabiatou Sérah Diallo, la présidente du conseil économique et social.

Avant la reprise de ces pourparlers dont la date n’a point été divulguée pour le moment à la presse, les syndicalistes par la voix de leur porte-parole se disent confiant de leurs arguments en main, munis de documents à l’appui. Toutefois, il demande au peuple de Guinée de leur faire confiance.

« Quant à la grève générale illimitée, elle reste maintenue et nous avons dit qu’il n’y a pas de service minimum et nous maintenons cette position. Cela ne nous empêche pas, avec la venue du Médiateur, d’aller autour de la table de négociations avec nos argumentaires pour défendre notre position», a dit Mamadou Mansaré.

Interrogé, le médiateur de la République, a de son côté réitéré son engagement et sa volonté de défendre l’intérêt supérieur du peuple à travers cette réouverture des négociations. Dans son intervention, il a aussi salué l’acception par les syndicats du retour à la table.

«C’est déjà un message très fort à l’endroit de tout le monde pour dire que les Guinéens, qu’ils soient syndicalistes ou politiques ou membres du gouvernement, aspirent au bonheur de ce pays », dégage Mohamed Saïd Fofana.

Nous y reviendrons...

Aïssata Maneyah Sacko

Depuis la bourse du travail