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Guinée : Sidya Touré va-t-il lâché Alpha pour s’approcher de Dalein ?

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Court-on tout droit vers un revirement politique en Guinée ? Le parti de Sidya Touré va-t-il lâché l’actuel chef d’Etat guinéen, Alpha Condé pour s’approcher du chef de file de l’Opposition, Cellou Dalein Diallo ? Rien n’est sure, mais des signaux se font constater du jour au lendemain.

Allié inconditionnel de l’élection présidentielle de 2015, le RPG et l’UFR ont fusionné leurs forces pour abattre politiquement correcte l’opposant Cellou Dalein Diallo. Alpha Condé et Sidya ont noué une alliance à l’approche de cette élection qui s’annonçait décisive pour la Guinée. Trois (3) années écoulées, ce n’est plus le parfait amour entre le chef de l’Etat et son Haut représentant. Le chef de file de l’Union des Forces Républicaines semble être dans l’embarra de choix actuellement sur comment nouer des alliances dans la gestion des mairies. Cette position de faiseur de roi de la troisième force politique du pays s’affiche un peu plus compliquée pour son leader. C’est pourquoi, la latitude est donnée aux conseillers de l’UFR de négocier.

« Nous ne sommes pas encore à ce niveau de débat. Aujourd’hui, comme vous avez si bien écouté le président Sidya, il donne la latitude aux conseillers à la base, de négocier et de défendre les intérêts du parti dans leurs localités, où ils sont élus conseillers », s’est confié Saïkou Yaya Barry, le secrétaire général de la jeunesse de l’Union des Forces Républicaines.

Plus de cinq (5) mois depuis la tenue des élections municipales en Guinée, les élus locaux des 342 circonscriptions que compte le pays, ne sont toujours pas installés dans leurs fonctions respectives. Pourtant, c’est seulement dans 12 communes urbaines et rurales que des cas d’irrégularités ont été signalés. L’opposition qui dénonce une mauvaise foi de Sékhoutouréyah à vouloir trouver une solution au contentieux électoral, donne quelques semaines au pouvoir Condé pour résoudre le problème posé sur la table.

Au mois de juillet dernier, le Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana avait ordonné au ministre Bouréma Condé de l’administration du territoire, de procéder à l’installation des élus locaux des 330 communes n’étant pas entachées de fraudes. Une annonce qui avait remué terre et ciel. Par exigence de l’opposition, des pourparlers ont été engagés pour trouver des ententes politiques. A ce niveau, l’Union des Forces Républicaines, qui se qualifie de parti transversal, donne l’opportunité à ses élus de gérer la situation, en priorisant les intérêts du parti.

Ce débat qui est en négociation à la base dans l’intérêt du parti dit-il, ‘’doit remonter comme information au bureau exécutif, pour que nous regardions que si dans cette négociation, ils n’ont pas été lésé ou torpillé quelque part. C’est l’avale que nous donnons, mais le débat au niveau des conseillers élus avec le bureau fédéral de leur localité pour négocier avec les partis politiques en concurrence dans la localité’’.

Sur la question de savoir si l’Union des Forces Républicaines entend faire front commun avec l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, le député Saïkou Yaya, dit se fonder sur les belles offres.

« Si la base décide d’aller avec l’Ufdg, il nous remonte l’information, il motive leurs intérêts pour accepter. Si la base considère que c’est avec le Rpg que cela est possible, il nous remonte l’information, il motive leurs intérêts », a ouvertement déclaré le parlementaire.

A suivre...

Alpha Madiou BAH

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