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Rencontre entre la CENI et les partis politiques : le RPG Arc en ciel contre-attaque

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La commission électorale nationale indépendante (CENI) a reçu ce vendredi 02 mars 2018, une délégation du RPG Arc en ciel, parti qui dirige les rênes du pays depuis huit (8) années maintenant. Cette rencontre des deux partis, s’inscrit conformément au dernier communiqué de la CENI, demandant aux entités de venir dans les locaux de l’institution pour échanger sur l’incrimination qui porte sur un certain nombre de sujets, liées aux élections communales du 4 février dernier. Après le principal parti d’opposition l’UFDG qui était hier de ce côté, c’était donc au tour du parti présidentiel de rallier le siège de Me Salifou Kébé et Cie.

Sauf que dans cette nouvelle bataille post-électorale entre parti politique et la CENI, les choses ne seront pas facile pour l’organe en charge de gérer les élections en Guinée.

Cette délégation du parti au pouvoir conduite par le secrétaire permanent du RPG, Lansana Komara, et le secrétaire général de la jeunesse du parti, M’Bani Sangaré, a devant les cadres de l’institution électorale, rappelé que la Guinée est en route pour la construction d’un Etat de droit. Donc, c’est en ce sens qu’il enchaine par la suite, que « tout le monde est sujet de droit, on ne peut pas se dérober».

« Le code électoral guinéen est très clair en la matière. Toutes les étapes du processus électoral, les partis politiques sont associés. Il n y a pas une étape où les partis politiques ne sont pas présents au CACV. Et la loi dit, que les résultats sont donnés dans les CACV et affichés. Donc à partir de là chacun connaissait déjà ses résultats. Tout le monde. Tous ce qu’on est en train de dire là, c’est des acrobaties. Tout le monde connaissait déjà ses résultats à partir des CACV même à partir des bureaux de vote. C’est la loi guinéenne qui donne ça. Ça, ce n’est pas nous. Et c’est cette même loi guinéenne, qui donne un temps aux partis politiques de porter plainte à la justice devant les juridictions. L’opposition et nous, chacun a porté plainte dans les différentes circonscriptions. Par endroit, des plaintes ont été rejetées, acceptées, rejetées, acceptées. Et ça, c’est le rôle de la loi et ce n’est pas la CENI. La CENI n’a le droit de publier les résultats que quand le contentieux est vidé. En dehors de ça, la CENI n’a pas le droit. Et c’est ce qui fut fait. Tous les résultats publiés par la CENI, sont des résultats où les contentieux n’existent plus c’est vidé déjà, de la part des juridictions, par les magistrats. C’est terminé, à partir du moment où la loi a jugé, nous sommes tous sujets de droit, personne n’est au déçu de la loi », déclare Lansana Komara au sortir de leur rencontre, devant un parterre de journaliste.

Le parti au pouvoir par la voix de son secrétaire permanent se dit respectueux de la loi. Selon Lansana Komara, après une décision de justice, aucune formation politique, ne doit dans les conditions normales, porté plainte au niveau de la CENI.

« Nous, nous sommes respectueux de la loi, nous n’avons pas fait de problèmes. On ne peut pas après un jugement rendu, après une décision de justice, venir encore porter plainte à la CENI. La CENI n’est pas le slogan du jugement, ce n’est pas un tribunal. Mais nos adversaires sont venus là avec des petits bouts de papiers, ils sont venus devant la CENI pour dire on se plein ici, ça ne va pas ici. On dit que les décisions des cours, et tribunaux sont inattaquables, irréversibles, c’est sans appels. C’est la loi qui le dit, ce n’est pas nous hein. On n’a pas inventé ça, c’est sans appel. Et on ne peut pas contourner ça et venir devant une institution pour se plaindre. Je ne sais pas où est l’Etat de droit alors. Nous devons respecter l’Etat de droit. Mais nous, nous sommes respectueux des institutions Républicaines. Si une institution Républicaine nous invite, on ne peut pas refuser. Nous sommes venus les écouter et nous avons expliqué ce que nous avons a expliqué. Maintenant, la balle est dans leur camp. Nous allons les écouter », lance-t-il.

Selon lui, il est désormais temps de mettre balle à terre et d’arrêter de fatiguer le peuple pour aller de l’avant. Même si des défaillances ont été enregistrées lors du scrutin du 4 février, le RPG Arc en ciel a aussi porté des réserves contre certaines formations politiques dans plusieurs circonscriptions électorales. Mais le parti a été rejeté dans beaucoup d’endroits, pour non fondement légal.

Alpha Madiou BAH

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