Le parti de Cellou Dalein Diallo apporte son soutien au Directeur Général de la Radio Lynx FM. Aboubakr Diallo, convoqué ce lundi 19 août 2019 à la direction de la police judiciaire de Kaloum, bénéficie donc de l’appui moral de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, principale force politique d’opposition en Guinée.
C’est Fodé Oussou Fofana, le premier vice-président de l’UFDG, qui a effectué un déplacement dans les locaux de la DPJ, ce matin, au nom de son parti. Le député a qualifié l’acte de convocation de méthode d’intimidation.
« Au nom du président de notre parti Cellou Dalein Diallo, je suis venu apporter notre soutien total à Aboubakr et à la presse nationale. Pour vous dire que vous devriez continuer le combat. Ce qu’ils sont en train d’utiliser, c’est la méthode d’intimidation. Si vous regardez le fond, c’est vide. On ne doit pas pouvoir convoquer quelqu’un parce que vous avez passé la parole à une personne. Aboubakr n’est pas Doussou Condé. Doussou Condé était militante du RPG arc-en-ciel. Elle connaît le RPG arc-en-ciel. Si à la radio elle dévoile les faiblesses du parti, ça n’engage pas Aboubakr » flingue le président du Groupe parlementaire les libéraux démocrates.
Selon Dr Oussou Fofana, la Guinée est dans une situation publiable. Celui qui a passé 40 ans de combat politique dit-il, arrêté alors que la presse l’avait soutenu à l’époque, ce dernier, est en phase de fouler au sol les droits, et les libertés de la presse. Lui, n’est autre que le chef de l’Etat, Alpha Condé aux yeux de l’opposant.
« Nous sommes dans une situation publiable parce que, celui qui est président aujourd’hui a passé 40 ans de sa vie dans le combat. L’autre fois, quand il a été arrêté, la presse l’a accompagné. Et parmi ces journalistes qui étaient en avant, c’est M. Souleymane Diallo, propriétaire de Lynx FM. M. Alpha Condé lui-même a cité Souleymane Diallo dans son livre. Comment vous pouvez imaginer qu’un homme qui a passé 40 ans, qui a été emprisonné pendant cinq ans ici, peut être président et vouloir fouler au sol les droits, les libertés ? Nous disons que c’est inacceptable. Ils sont dans leur programme de troisième mandat. La stratégie consiste à mener, à museler, détruire la presse guinéenne », a dénoncé le parlementaire.
A suivre…
Moustapha CONDE