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Dossier du 28 septembre 2009 : les victimes toujours dans l’attente du célèbre procès...

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Elles sont nombreuses ces personnes qui pensent à un manque de volonté politique pour faire toute la lumière dans cette affaire du massacre orchestrée au stade de Conakry le 28 septembre 2009, coûtant la vie à 157 personnes. Depuis que Me Cheick sacko s'est saisi du dossier, l'opinion pensait enfin trouver un chemin d'ouverture du procès tant attendu par les victimes et parents des victimes.

Aujourd'hui les instructions sont bloquées et un comité de pilotage a été mis sur pied pour examiner la faisabilité d'une ouverture, mais sa première réunion s'avère aux yeux de certains, un réel fiasco vu l'attention qui lui était accordé. Pour le moment, tout semble noir en ce qui concerne le lieu et la date d'ouverture du procès. Une chose qui ne rassure point certaines parties prenantes. C'est le cas de l'organisation guinéenne de défense des droits de l'homme et du citoyen contacté par un journaliste de Globalguinee.info. El hadj malal Diallo président par intérim de l’OGDH, trouve qu’un retard a été accusé dans le processus.

Pour rappel, lors de cette première réunion du comité de pilotage tenue à la chancellerie 1er Août dernier, le garde des sceaux a affiché son inquiétude face aux crises qui secouent le pays depuis un moment, qui selon lui, impacterait l'évolution de ce dossier fleuve et mythique qui mérite d'être sous l'éclat des projecteurs. Le ministre de la justice va jusqu'à dire que si toutefois ces remous sociaux suivent leur cours normal, qu'il serait difficile de parler d'une ouverture du procès tant attendu. Des arguments qui ne tiennent pas bon de l'avis d'el hadj malal, qui d'ailleurs ne soutient pas l'idée que les audiences se passent à l'intérieur du pays.

Pour l'organisation de ce procès, le ministre check sacko demande une somme de 78 milliards de francs Guinéens. Ce qui plane encore le doute vu que le gouvernement tarde toujours à associer son image financière.

A suivre…

Mohamed BAH