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Guinée : la décente aux enfers du réseau routier…(Opinion)

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La dégradation du réseau routier reste en Guinée une actualité permanente avec des promesses monotones qui ne voient jamais jour. Aujourd'hui, on ne peut plus circuler librement, cela, dans la capitale qu'à l'intérieur du pays. Parfois on s'assigne une tornade de questions celles bien sûr de savoir à quelle date le Guinéen aussi connaîtra des routes dignes de nom. Bon peut être il faut attendre le navire du 22ème siècle pour comprendre si les choses vont changer.

Nos gouvernants sont comme s'ils attendaient le gouvernement d'un autre pays notamment celui métropolitain de venir changer la donne. La dégradation de nos routes ne retient donc l'attention de personnes? D'ailleurs, comment cela peut-il être possible si le président de la république lui-même n'est jamais ferme dans ses prises de décision. Le ministère des travaux publics et du fond d'entretien routier n'existe que dans les discours stériles qui n'aboutissent à rien.

Malgré cette cascade de nomination à sa tête, ce département est loin de s'occuper de l'entretien facial de nos axes routiers. Dans quelle langue maintenant leur parler s'ils ont constamment des oreilles bouchées. Tellement que la dégradation a atteint un niveau spectaculairement suffocant, le nombre de morts et blessés fabriqués quotidiennement est tout simplement catastrophique, car il est très rare qu'une journée passe en Guinée sans que des victimes de la mauvaise humeur de nos routes ne soient transporter à l'hôpital pour être cadavres plus tard. La réalité est de telle sorte affreuse que certaines routes en cette période de grandes pluies se transforment en de véritables cimetières prêts pour l'enterrement.

Avec toutes ces défaillances constantes de nos dirigeants dans la gestion du patrimoine routier, il faut dire que la population guinéenne dont le misérabilisme infernal terrorise est vraiment courageuse. Pour exposer ce problème acerbe sous l'éclat des projecteurs, faisons juste un petit tour dans la capitale Conakry notamment certaines parties de la route Niger récemment colmatée.

Autres faits volcaniques auxquels on assiste ces derniers temps, c'est la disparition triste et fantaisiste des ponts dans plusieurs localités du pays comme les cas illustratifs de linsan, kassonya dans la préfecture de coyah, le pont de Kérouané, celui de fangné dans la sous-préfecture de maferinya, qui cèdent l'un après l'autre pour faute d'entretien et comme toujours sous l'œil vigilant de nos autorités.

Quelle honte ! Quelle honte! À vrai dire sur quelle planète nous nous trouvons? Honnêtement, ce gouvernement valle quoi si, il ne peut plus accomplir un centime de la mission confiée? À quand prendra fin cette corruption fleuve à ciel ouvert dans ce pays où tout tourne à l'envers pour le peuple ? Pourquoi nos autorités agissent toujours en retard après le passage des catastrophes ? L’effondrement de ces ponts n'est qu'une illustration parfaite de la mauvaise gouvernance. On se demande si ces gouvernants vivent de la même réalité que les citoyens ? Pourquoi leur insinuer de telles inepties ?

La réponse à toutes ces interrogations apopsichies, c'est que la corruption est dans toutes les couches depuis le sommet de l'Etat. Pour l'instant, pleurons nos disparus victimes d'accidents de la circulation puisse qu'aucune indice n'est proche en ce 21ème siècle pour nous montrer le chemin du changement, auquel ce peuple naïf rêve, depuis l'époque coloniale.

Mohamed BAH

Journaliste à Global FM