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Guinée : une ONG s’active dans la valorisation de l’huile de palme et ses dérivées…

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Lancement ce jeudi 8 mars 2018 à Conakry d’un programme de valorisation de l’huile de palme guinéen et ses dérivées par la Coopération Guinéenne d’agriculture et de prestation (COGUIPRESS) et le Groupe Farafina. C’est à l’occasion d’une conférence de presse animée à la maison commune des journalistes, que les détails ont été donnés avec des précisions à l’appui.

L’objectif principal, est de parler en grande partie sur comment faire la promotion de l’huile de palme guinéen à l’extérieur du pays. Ce, après 8 ans d’existence à l’intérieur du pays, l’organisation œuvre dans plusieurs domaines d’activités en transformant pas mal de matière agricole en des produits consommables. De nos jours, l’organisation possède 57 machines de transformation et plus de 55 femmes travailleuses. A propos, Ibrahima Bah président de la coopérative guinéenne d’agriculture et prestation souligne.

« Nous développons une solution pour résoudre le problème de l’huile de palme, nous fabriquons des machines d’extraction de l’huile de palme de haute capacité qui permette aujourd’hui aux femmes de pouvoir traité leur huile en 15 minutes et ces machines-là créent de l’emploi dans les villages en créant sur chaque point 45 à 55 femmes qui travaillent. Ce projet existe depuis 8 ans déjà, donc on n’a eu des partenaires qui sont aux Etats-Unis qui croient en nous et qui veulent aussi aider la Guinée comme nous, donc ces gens-là, ils vont nous aider. Nous, nous avons l’expertise et ils ont l’argent donc sur un programme de 5 ans, offrir 300 unités d’extractions d’huile de palme en Guinée. On n’a créé un système innovent par lequel ses femmes là sont payé sans que ça ne quitte nos poches c’est ce qui réellement nous permet de maintenir et aussi de pouvoir pérennisé nos actions » dit-il.

Parlant des dérivées de ce projet, Ibrahima Bah ajoute, « Bon les produits dérivées, aujourd’hui on n’a les coques de palmistes qu’on n’a valorisé on n’à fabriquer un charbon écologique qui ne produit pas de gaz à effet de serre et qui peut te permettre a porté une eau à éblouissions en 5 minutes et nous avons des quantités énormes c’était quelque chose qui était destiné à être jeter, donc ça fait une année qu’on n’a fait ce développement là et on n’a eu un partenaire au Maroc aujourd’hui qui ne fait que nous talonné, ils ont besoin de toute cette matière. Mais on ne va pas leur donner tout par ce que la Guinée aussi, le problème de déforestation c’est quelque chose vraiment qui prend de l’ampleur, donc on va essayer de faire un développement pour que la Guinée aussi puisse diminuer au fur et à mesure par ce que on ne peut pas endiguer automatiquement, donc ça sera un projet aussi pour que la Guinée aussi puisse bénéficier non seulement des foyers améliorer qu’on n’a fait, mais aussi de ce charbon écologique et a aussi quelque chose de très important qu’il faut noté. Toutes matières qui vient de l’agriculture, les déchets on peut les transformer en charbon écologique ça s’appelle la biomasse, nous on n’a cette technologie-là bientôt sa sera mis sur le marché » ajoute-t-il.

En conclusion, Ibrahima Bah termine son allocution en donnant des précisions par rapport au sujet du biocarburant. Selon lui je cite, ‘’ Pour le biocarburant, je vais aussi noter ça, on ne vend pas le biocarburant, on produit le biocarburant pour nous, donc ça nous permet d’économiser, par ce que moi mon véhicule sa fait 3 ans que je ne paye pas le carburant donc dans les unités d’extraction aussi idem, mais l’avantage de ce biocarburant, il ne pollue pas c’est une énergie propre, c’est une énergie verte utilisable sur les moteurs diesels ‘’ fin de citation.

Ben SOUMAH