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Tueries lors des manifs de l’opposition : le barème de 100 est atteint !

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Mamadou Béla Baldé et Mamadou Alimou Baldé, ont été tués mercredi soir au quartier Wanindara. Ces deux autres morts, ont atteint le barème de 100, des victimes des manifestations politiques de l’opposition républicaine.

Les nouvelles personnes tuées hier, ont toutes reçues des balles qui auraient été tirées par des bérets rouges postés à la station T5 de Wanindara. La première victime est âgée de 25 ans, et est natif de Kankalabé, dans la préfecture de Dalaba. La deuxième qui répond au nom de Mamadou Alimou Sow, est lui, âgée de 22 ans. Il est originaire de Telémilé.

Aux dernières nouvelles, un autre cas de blessé grave a été signalé. Mamoudou Sow jeune ressortissant de la préfecture de Telémilé, a reçu une balle. Actuellement, il est hospitalisé dans une clinique privée de la commune de Ratoma. Son état de santé serait inquiétant.

L’opposition Républicaine, impute la responsabilité aux forces de l’ordre. Le coordinateur de la cellule de communication du Parti de Cellou Dalein Diallo, accuse des bérets rouges, une unité d’élite de l’armée, d’avoir tiré sur des paisibles citoyens, ôtant la vie à deux personnes et blessant plusieurs autres.

« Nous regrettons qu’au même moment, le Premier Ministre essaie de fléchir la position du Gouvernement, les forces de sécurité tuent quasiment dans les heures qui ont suivi. Parce que c’est à 20h et demie qu’on nous annonce des tirs de rafale des bérets rouges stationnés à la station T5. Ces bérets rouges ont fait des tirs à l’aveuglette qui ont causé trois blessés très graves et deux décès », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.

Pour le moment, aucune réaction de la part de la justice guinéenne, alors que le chef du Gouvernement a déjà adressé une note au garde des sceaux et au ministre de la sécurité et de la protection civile, leur informant de diligenter des enquêtes pour traquer les bourreaux de ces victimes.

En Guinée, aucune enquête n’a été pour le moment ouverte pour rétablir les familles des 100 personnes tuées lors des manifestations politiques appelées par l’opposition, dans leur droit.

A suivre...

Moustapha CONDE