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Guinée : l’opposition replie suite à une ‘’lettre’’ du premier ministre...

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A l’issue d’une plénière tenue ce mercredi 18 juillet 2018 au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, l’Opposition Républicaine a décidé de faire marche-arrière en reportant sa marche qui était prévue ce jeudi 19 juillet dans la Capitale guinéenne.

Les opposants au régime condé veulent donner une semaine supplémentaire au premier ministre Kassory Fofana, qui est d’ailleurs le garant du dialogue social, comme le lui confère la constitution guinéenne. Ce dernier leur a adressé un courrier dans lequel il leur a réitéré son engagement et celui de son équipe gouvernementale à trouver très rapidement des solutions aux différentes revendications de Cellou Dalein Diallo et ses paires.

Parmi ces revendications, figurent celles liées au contentieux électoral, à la libération des détenus politiques, et à l’indemnisation des victimes de pillages.

Au nom de ses paires de l’opposition, le porte-parole du jour, Dr Faya Millimono a reconnu quelques acquis des accords du 12 octobre 2016, notamment la loi sur la Ceni qui vient d’être adoptée à l’Assemblée Nationale et l’audit du fichier électoral en cours de traitement avec les institutions qui ont été impliquées (Système des Nations-Unies, Union Européenne et l’Organisation Internationale de la Francophonie.)

« Vu ces acquis et vu ce nouvel engagement du premier ministre, chef du gouvernement, de trouver de manière rapide des solutions par rapport à ces questions, nous avons décidé de reporter, de quelques jours, la manifestation qui devait avoir lieu demain », a-t-il avancé comme argument devant la presse.

A lire aussi: Audit du fichier électoral : le président de la Ceni rencontre les parties prenantes du processus…

Ce report selon le chef de file de l’opposition, est une opportunité d’évaluer le gouvernement de Kassory Fofana. C’est pour cette raison : « on va évaluer si les engagements qui sont pris, sont en train d’être respecté ou pas », prévient Cellou.

Mais avant, le leader de l’UFDG a estimé que lorsqu’ils peuvent obtenir la satisfaction par le dialogue et la concertation, qu’ils préfèrent ces deux instruments de travail que la rue. « On met le gouvernement à l’épreuve, ce n’est pas une faiblesse », se défend Dalein.

A suivre...

Alpha Madiou BAH

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